Le réchauffement du climat entraine une aggravation du risque de canicule et les dernières années ont été marquées par une succession de vagues de chaleur d’une intensité sans précédent. En France, la canicule d’août 2003 reste l’épisode le plus sévère jamais enregistré. Il a entrainé un pic surmortalité sans équivalent dans notre histoire récente et de nombreux dégâts matériels.
Même en tenant compte du réchauffement climatique déjà enregistré, le temps de retours de la canicule de 2003 était à l’époque estimé à environ 250 ans. C’est-à-dire que si le climat s’était stabilisé au niveau des années 2000, on s’attend à ce qu’un événement similaire se produise une fois tous les 250 ans en moyenne. Cependant à mesure que le climat se réchauffe cependant, la survenue de vagues de chaleur comparables aux pires canicules historiques devient plus probable.
Cette étude évalue l’impact du réchauffement climatique sur la fréquence et la sévérité des épisodes de canicule en France, en s’intéressant particulièrement aux événements les plus extrêmes. Elle s’appuie sur le scénario de réchauffement de 4°C en France métropolitaine proposé par le gouvernement pour la préparation du 3e Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC3). Il s’agit de la première analyse détaillée des conséquences de ce ce nouveau scénario de référence sur les vagues de chaleur.
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